17 novembre, 2007

l'insuffisance financière pour les programmes d'aides alimentaires des Nations-Unis !!


Jean Ziegler: «La situation est catastrophique»

Il ne s'habituera jamais à l'intolérable. Jean Ziegler (photo Keystone), qui fut, en tant que rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation, l'un des premiers à alerter l'opinion publique sur ce qui se passait au Darfour, détaille le bilan du désastre humanitaire.

«Ce qui se passe au Darfour est catastrophique. J'ai sous les yeux les derniers chiffres des Nations Unies. C'est accablant! Le programme d'aide alimentaire concerne 2,2 millions de personnes au Darfour. Ce sont des gens qui ont tout perdu, qui n'ont plus aucun moyen de subsistance autonome, qui ont souvent été déplacés plusieurs fois, de camp en camp... Au cours des six derniers mois, 250 000 civils ont été redéplacés.
Et l'aide alimentaire fournie par les Nations Unies est insuffisante: les rations quotidiennes ne comptent que 1500 calories par jour, alors que l'Organisation mondiale de la santé recommande 2200 calories par jour.
Un rapport de l'ONU estime que 3,6 millions de personnes sont en danger de malnutrition. Il manque de l'argent - un tiers du budget - pour financer les programmes imaginés par les Nations Unies pour venir en aide aux déplacés du Darfour.»


Un article de JEAN HAMMANN pour le journal Liberté ch

l'avis d'un expert auprés du département fédéral des affaires étrangères sur la situation au Darfour : Julian Hottinger

Julian Hottinger: «Je ne vois aucun désir de paix»

Julian Hottinger connaît le Soudan comme personne pour avoir œuvré en tant que médiateur dans les accords de Naivasha. Cet accord de paix, négocié durant près de trois ans (2003-2005), a mis fin au plus ancien conflit africain, celui qui opposait depuis 23 ans les rebelles du Sud-Soudan au gouvernement de Khartoum. Aujourd'hui expert auprès du Département fédéral des affaires étrangères, Julian Hottinger donne ici quelques clés pour comprendre ce conflit qui déchire la région du Darfour.

Faut-il considérer la guerre civile qui ravage le Darfour comme une guerre de religions: il y aurait d'un côté les partisans du régime de Khartoum, islamistes, et de l'autre, les rebelles, chrétiens- animistes?

Julian Hottinger: Non, pas du tout! Le Darfour, c'est une région musulmane. Je pense que les chrétiens représentent entre 1 et 2% de la population. Et à côté de cette minorité, il y a quelques communautés animistes. Donc, les musulmans forment les 98% de la population du Darfour. La guerre qui sévit là-bas est une guerre entre musulmans. Le clivage qui existait dans le conflit du Sud-Soudan, entre le Nord musulman et le Sud chrétien, n'existe pas au Darfour. Le Darfour a toujours été le lieu d'une forte identité musulmane.

Quelle est alors la source de ce conflit qui a tué près de 500 000 personnes?


Il faut voir l'opposition de deux communautés, l'une d'origine arabe, celle qui détient le pouvoir, et l'autre, d'origine africaine, qui s'est rebellée. Ces tensions qui existaient déjà au Soudan ont été exacerbées par deux épisodes de sécheresse dans les années 80 et 90.
»Devant la raréfaction des terres fertiles, les sédentaires, d'origine africaine, et les nomades, souvent d'origine arabe, se sont trouvés en conflit. A cette explication, il faut ajouter un volet stratégique: l'Armée de libération du Soudan (SLMA) a décidé d'ouvrir au Darfour un deuxième front dans la guerre qui l'opposait, dans le sud du pays, au gouvernement de Khartoum.

Pensez-vous que le seul espoir de paix réside dans l'envoi d'une force des Nations Unies au Darfour?

Nous parlons d'une région plus grande que la France!

Combien d'hommes croyez-vous qu'il faudrait envoyer pour pacifier une telle étendue?

Pour le moment, les Nations Unies élaborent un plan qui mentionne une force de 25 000 hommes, mais Khartoum ne veut pas de cette proposition.
Le gouvernement d'Omar Bashir veut continuer de travailler avec l'Unité Africaine, qui a envoyé environ 6000 hommes au Darfour. Je pense que le Darfour est un problème intérieur au Soudan. Tant qu'il n'y aura pas, de la part des Soudanais, une volonté de faire la paix, la communauté internationale sera impuissante.
Et pour l'instant, je ne vois chez les belligérants aucun désir de paix.



Article de Jean Hamann (du journal LA LIBERTE CH )

16 novembre, 2007

II - L'autonomie de l'organisation : La personnalité jurridique

Le fondement de l'autonomie de organisation internationale(oi) par rapport a ses membres tient a sa personnalité juridique internationale c'est a dire que l'organisation est certes la création des Etats mais elle existe également par elle même.
C'est un sujet de droit qui a la capacité d'agir au plan international
La personnalité juridique de l'oi est double:
elle s'affirme sur le plan interne et international.
Les états accord explicitement la personnalité juridique interne des oi dans l'acte constitutif.
Cependant la personnalité juridique internationale des oi a fait l'objet d'une reconnaissance essentiellement jurisprudentielle.

I- LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE INTERNE DE L'OI

A)la reconnaissance de cette personnalité

Les oi a l'inverse des Etats n'ont pas de territoire propre,elles ne peuvent donc exercer leurs activités que sur le territoire des Etats-membres.Et il leur faut disposer une reconnaissance expresse de leur personnalité juridique interne,pour disposer d'une pleine capacité juridique.
Cette capacité leur permet d'acquérir un immeuble d'aliéner des biens et aussi d'ester en justice.
Selon l'article 104 l'organisation jouit sur le territoire de chacun de ces états membres ,de la capacité juridique qui lui est necessaire pour exercer ses fonctions et atteindre ses buts.
Des conventions internationales peuvent préciser le contenu et les modalités d'exercice des capacités de l'organisation dans l'ordre interne.

B)EXERCICE DE LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE INTERNE

La possession de la personnalité de droit interne par l'organisation de chacun des Etats-membres n'a cependant pour effet,de l'assimiler purement et simplement a une nationale de ces États.
Elles disposent de privilèges,et d'immunités dérogatoires au droit commun.
En pratique l'exercice de la personnalité de droit interne ne se manifeste en particulier dans le domaine des contrats passés par l'organisation avec des personnes privées.
Deux problèmes juridiques sont en particulier posés par la conclusion des contrats:
-celui du droit applicable et des règlements des différents.
S'agissant du droit applicable ,c'est le principe de la volonté des parties qui prévaut,c'est a dire les parties se sont au préalable,décidées sur le droit applicable.
S'agissant des règlements des différents ,les organisations bénéficient de l' immunité de juridiction ,le mode ordinaire sera l'arbitrage international.

II-LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE INTERNATIONALE DE L'ORGANISATION

L'avis de la cour internationale de justice (CIJ)du 11 Avril 1949 RÉPARATION DE DOMMAGES SUBIS AU SERVICE DES NATIONS UNIES marque le point de départ de la personnalité juridique de l'oi.
Ainsi la CIJ interrogeait sur la question : si les nations unies pourraient agir en faveur de leurs représentants pour demander réparation et mettre en cause la responsabilité d'un autre sujet international.
Par rapport a cette question elle va affirmer que les compétences de OI s'imposent a tous mais elles sont entièrement tournées vers la réalisation des buts particuliers ,les OI disposent a la fois d'une personnalité objective (A)et fonctionnel (B).

A)UNE PERSONNALITÉ OBJECTIVE

Pour pouvoir identifier la personnalité objective de l'OI la CIJ s'est efforcée de mettre à jour l'intention réelle des rédacteurs de la CHARTRE des NATIONS UNIES .
La cour s'est attachée a vérifié les faits utiles de la CHARTRE.
Le raisonnement établi par la CIJ en 1949 vaut pour l'ensemble des OI parce qu'elles ont toutes un acte constitutif,elles sont toutes dotées de missions propres et d'organes qui leur permettent de s'en acquitter.
La cour avait déclaré également que les 50 Etats représentaient une très large mesure des membres de la communauté internationale et avaient le pouvoir de créer une entité absolue,possédant la personnalité juridique internationale objective ,lui permettant d'être opposable aux États qui n'avaient pas adhéré.
Pourtant cet argument fut discutable.
Ainsi la généralisation de la jurisprudence de 1949 conduit à affirmer qu'une OI dès lors qu'elles a été créées par un traité valide et en vigueur dispose de la personnalité juridique internationale.

B)LA PERSONNALITÉ FONCTIONNELLE

Il ressort de l'avis de 1949 que la jouissance effective des droits que le droit international reconnaît aux OI dépendent des droits que les États assignent à celles-ci.
Ainsi les OI disposent des droits lui est nécessaire pour atteindre ses buts et objectifs.Cependant la personnalité internationale a de multiples conséquences.
Dès lors que l'OI dispose de la capacité de conclure des traités ,elles peuvent réaliser certains objectifs .
L'OI a la capacité de nouer des relations extérieurs soit avec les Etats-membres ,soit avec des États tiers et OI.
L'OI peut utiliser des moyens pacifiques de règlements de différents.
Elle doit donc accéder librement aux moyens lui permettant de régler pacifiquement les différents.
Ainsi l'article 96 CHARTRE DES NATIONS UNIES précisent que les OI n'ont pas la possibilité de saisir la CIJ d'un recours contentieux.

13 novembre, 2007

appel à régler la crise en BIRMANIE par la Chine!!

politique en birmanie: les représentants de l'onu jeté par les militaires birmans

La junte au pouvoir en Birmanie a décidé de renvoyer chez lui le plus haut représentant des Nations Unies dans le pays.

Les Etats-Unis sont "scandalisés" par la décision de la junte militaire au pouvoir en Birmanie de ne pas prolonger la présence du chef de l'équipe des Nations unies à Rangoun, a dit vendredi un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe.


Le généralissime Than Shwee, chef de la junte militaire birmane.
© epa/Corbis


C'est qui le "chef de l'équipe des Nations unies"?
Il s'appelle Charles Petrie. C'est le plus haut représentant de l'ONU sur place. Il est mal vu par les militaires au pouvoir depuis qu'il a dénoncé publiquement le 24 octobre la pauvreté et les souffrances de la population.

Qu'ont dit les Etats-Unis ?
"Ce genre de traitement est complètement inacceptable et particulièrement malvenu" à la veille d'une visite de l'envoyé spécial de l'ONU, Ibrahim Gambari, a déclaré M. Johndroe

LACHEZ VOS COMMENTAIRES !!!

situation de la birmanie et action de l'onu




Birmanie : l'émissaire de l'Onu rencontre Aung San Suu Kyi

30/09/07 : Birmanie : l'émissaire de l'ONU à Rangoun
L'émissaire de l'ONU, Ibrahim Gambari, est arrivé samedi en Birmanie. Sa mission : tenter de convaincre le régime de régler pacifiquement la crise politique. Le diplomate a participé à des discussions Naypyidaw, la nouvelle capitale édifiée par la junte militaire birmane à 400 km au nord de Rangoun. Aucune information n'a filtré de ces entretiens. Dimanche matin, Ibrahim Gambari a rencontré l'opposante Aung San Suu Kyi à Rangoun.
Dans les rues du pays, la tension retombe peu à peu, mais, "même s'il y a moins de manifestations et de manifestants, la révolte va durer", affirme pour sa part Win Min, analyste birman réfugié en Thaïlande.
Les forces de sécurité ont monté des barrages pour parer à de nouvelles manifestations. L'accès au réseau internet a été rétabli. Samedi matin, seules quelques centaines de personnes ont manifesté, avant d'être aussitôt dispersés et pour certaines arrêtées par l'armée.
Depuis quatre jours, la junte birmane réprime le mouvement de contestation. La répression a fait au moins treize morts dont un photographe japonais, selon les chiffres officiels. Selon les manifestants, les victimes seraient plus nombreuses. Des centaines de personnes ont également été arrêtées notamment des moines bouddhistes, chefs de files de ce mouvement de rebellion contre la dictature birmane.
Pour le parti de l'opposante Aung San Suu Kyi, prix nobel de la paix en 1991, le régime militaire a commis "une faute irréparable" au regard de l'Histoire, en chargeant des manifestants pacifiques, dont des bonzes.
Depuis le coup d'état de 1962, la Birmanie est appelé le Myanmar. C'est l'un des pays les plus fermé au monde et qui ne supporte aucune opposition. En 1988, des manifestations dans tous le pays tentent de mettre fin à ce régime, sans succès. Cette année là plus de 10.000 personnes avaient été tuées. Principalement des étudiants.
Le mouvement de protestation, emmené par des moines bouddhistes, a commencé le 19 août après une augmentation arbitraire et massive des prix des carburants et des transports en commun

L'ONU prêt à envoyer des casques bleus au Darfour et Les ONG empéchées de mener à bien leur mission au Darfour







LACHEZ VOS COMMENTAIRES!!

POINT DE PRESSE: QUOTIDIEN DU BUREAU DE LA PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU: 2 MAI 2007


Soudan – CPI



Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont lancé, ce matin, des mandats d’arrêt contre le Ministre soudanais des affaires humanitaires, Ahmed Muhammed Haroun, et le chef de la milice "Janjaouite", Ali Muhammad Abd-Al-Rahman, pour les crimes de guerre et contre l’humanité commis au Darfour.



Dans une décision publique, les juges du CPI ont conclu à des preuves suffisantes dans le dossier du Procureur et à l’existence de motifs raisonnables permettant de croire que les deux individus sont responsables de meurtres, de viols, de tortures, de déplacements forcés de villages entiers et d’autres crimes de guerre et contre l’humanité.



Le dossier du Procureur ne souligne pas seulement le lien entre un ministre important du Gouvernement soudanais et un dirigeant de la milice, mais démontre également le système opérationnel sous-jacent qui a permis que des crimes soient massivement commis contre des civils innocents.


QUE PENSEZ-VOUS DE L'ACTION DE LA CPI ?

10 novembre, 2007

IV - Exemple d' organisation internationale à caractère politique :L'ONU

L'organisation des Nations Unies a été constituée en 1945 pour succéder à la Société des Nations Unies -par les Etats qui ont accepté de remplir les obligations prévu par la Charte des Nations Unies signée à San Francisco le 26 juin 1945 en vue de sauvegarder la paix et la sécurité internationale et d'instituer entre les Nations une coopération économique ,sociale et culturelle .Pour présenter, les misions del'ONU deux points sont à étudier .
Dans un premier temps les missions du maintien de la paix de l'organisme et
dans un deuxième temps l'échec de sa mission dans deux cas.

A- Missions du maintien de la paix de l'organisme




Les missions de maintien de la paix se distinguent en deux catégories:les missions traditionnelles de maintien de la paix et les opérations de maintien de la paix avec coercition .

Les missions traditionnelles de maintien de la paix sont celles qui n'ont pas recours à la force armée dans leur déroulement. Ces missions peuvent aussi bien concerner les missions d'observation que les opérations de maintien de paix.

Il faut savoir que certaines conditions sont préalables pour la mise en place de mission traditionnelle:

- une demande de l'Etat (en cas d'observation des élections)ou une demande des parties en conflit (pour l'observation du respect d'un cessez-le-feu)

- le consentement de l'Etat sur le territoire duquel la mission doit exercer ses activités ou le consentement des parties en conflit.

- l'existence d'un accord entre les parties en conflit, établissant un cessez le feu

- l'absence de coercition sauf en cas de légitime défense art 51.

L'article 41 suppose que le Conseil de Sécurité décide des mesures.
Dans certains cas ,les opérations de maintien de la paix ont l'autorisation de recours à la force armée.

La coercition dans le cadre des opérations de maintien de la paix peut correspondre à deux objectifs :

- D'une part imposer la paix et d'autre part assurer une action humanitaire.
Pour imposer ,la paix le plus souvent l'Etat tiers s'immisce dans les affaires intérieures de l'Etat (Chapitre II). Toutefois la règle reste la non ingérence et la non intervention dans les affaires intérieur d'un État (art 2 alinéa 7 de la charte).

- D'autre part l'intervention humanitaire armée est décidée sur l'habilitation expresse du conseil de sécurité ,elle peut être assurée indirectement par une coalition d'état membre de l'ONU ou directement par le conseil de sécurité par l'entreprise des Casques Bleus dans le cadre de maintien de la paix.
Exemple en Somalie ,par la résolution 794(1992)du 3 décembre 1992, le Conseil de Sécurité autorise les Etats-Unis en collaboration avec d'autres puissances volontaires ,à utiliser la force armée pour créer les conditions nécessaires à un acheminement sans risques de l'aide humanitaire. Dans ce cas, le Conseil de
Sécurité prend le soin de qualifier la crise humanitaire de menace à la
paix et à la sécurité pour justifier le recours au chapitre VII de la Charte .


B- Échec de sa mission en Birmanie et au Darfour





Le Darfour est une ville de l'état du Soudan en Afrique . Il faut savoir que les tribus africaines installées au Darfour (Four,Zaghawa et Massalit, etc)et les nomades souche arabe se disputent des ressources qui sont limitées .
Depuis les années 80 deux facteurs accentuent le conflits:

-la raréfaction croissante des pâturages et de l'eau
-les efforts d'arabisation du gouvernement.

Le gouvernement a armé les milices "janjaouites" pour lutter contre les rebelles depuis 2003 mais au lieu de cela les "janjaouites" commettent de graves violations des droits de l'Homme et des atrocités à l'égard de la population civile et vont jusqu'à empêcher l'acheminement des secours humanitaires .
De plus la population doit subir aussi les graves violations des droit de l'homme et des crimes de guerre.
Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a autorisé dans a résolution 1769
(2007) adoptée le 31 juillet 2007 ,le déploiement de la mission de paix
UNAMID( mission conjointe des Nations Unies et de l'Union africaine au Darfour ),qui doit comprendre environ 26000 soldats et policiers et prendre la relève de la MUAS à la fin de l'année. L'UNAMID repose sur un mandat solide conformément au chapitre VII
de la charte des Nations Unies ,dont le but est de garantir non seulement la sécurité de la mission ,mais aussi la liberté de mouvement du personnel humanitaire .
le secrétaire général des Nations Unies ,Koffi Annan a évoqué dans son 54 ème session de l'Assemblée Générale des Nations Unies,l'évolution du concept de souveraineté par la phrase suivante: "D'une souveraineté de contrôle à une souveraineté de protéger".

La commission est d'avis que le débat sur l'intervention à des fins de protection humaine devrait concentré non pas sur "le droit d'intervention" mais sur "la responsabilité de protéger".Pour étudier ce concept elle propose de nouvelles perceptions:

Premièrement la responsabilité de protéger implique une évaluation des enjeux du
point de vue de ceux qui demandent ou nécessitent un soutien ,et non de ceux qui envisagent éventuellement d'intervenir.

Deuxièmement, la responsabilité de protéger reconnaît que c'est à l'Etat
concerné qu'incombe la responsabilité à cet égard,et que la communauté internationale ne peut prendre la relève et assumer cette responsabilité à sa place que dans les situations où il ne peut pas ou ne veut pas s'en acquitter ,ou lorsqu'il est lui même coupable.

Troisièmement,la responsabilité de protéger ne se limite pas à la "responsabilité de réagir", elle englobe aussi la "responsabilité de prévenir " et la "responsabilité de reconstruire."

La Commission estime que la responsabilité de protéger incombe d'abord et avant tout à l'Etat dont la population est directement est touchée .


Pensez vous que ce concept puisse s'appliquer à la situation du Darfour?
Ou à celle de la Birmanie?
L'intervention au Darfour est elle légale?



En Birmanie ,la junte militaire continue à sévir contre sa population et se protège derrière le principe de non intervention et de non ingérence ce qui signifie que les autres états ne peuvent pas s'immiscer dans ses affaires à l'intérieur de son territoire .






Donnez votre avis sur ce sujet?
Concernant l'ONU leur intervention ne se fait elle pas désirer dans ce cas ?

06 novembre, 2007

05 novembre, 2007

III - Les compétences de l"organisation internationale

La détermination et l'interprétation des pouvoirs de l'organisation résulte du jeu censuré de certaines règles du droit international général avec celles des règles propres à l'organisation.
Beaucoup d'états répugnent cependant à admettre qu'il puisse exister d'autres sources de droits applicable à l'organisation en dehors de celles définies par sa charte constitutives.
Le droit international général associe à titre présomptif à la possession de la personnalité juridique international, la jouissance de capacités et de compétences pré-établies.
La répartition des compétences se fait par rapport à l'objet et aux finalités de l'organisation internationale.

I)LES COMPETENCES DECLAREES ET LES COMPETENCES IMPLICITES

Les compétences des organisations international quelles soient normatives, administrative ou juridictionnelles sont attribuées expressément ou implicitement à l'organisation par le traité qui le crée.
Cependant, trois principes régissent les compétences des organisations internationales:
-principe de spécialité
-principe de subsidiarité
-principe d'atribution


A)le principe de spécialité

Il signifie qu'étant donné que les organisations internationales sont des sujets de droit international dérivés crées pour atteindre des objectifs particulièrement fixés par les Etat-membres et que c'est la réalisation de ces objectifs qui détermine l'étendue de leur compétences(avis consultatif CIJ 8/07/1996).

B) Le principe de subsidiarité

Ce principe signifie que les organisations international n'interviennent que lorsque les objectifs de l'action envisagée ne peuvent être réalisé de manière suffisante par les Etats-membres et peuvent donc en raison des dimensions ou des effets de l'action envisagée être mieux réalisés au niveau de l'organisation.
(Article 5 du traité sur les communautés européennes).

C)Le principe d'attribution

Les organisations internationales à la différence des Etats ne disposent pas de compétences illimités mais d'un simple compétence d'attribution c'est à dire que leur actions peuvent et doivent s'étendre à un certains nombres de domaine s limitativement déterminés par le traité constitutifs .
cependant, si ces compétences expressément attribuées sont indispensables pour l'exercice des textes confiées à l'organisation .
Les organisations internationales peuvent aussi réalisé l'objet et le but du traité en cas de silence de celui-ci à travers les compétences implicites (non-écrite).

II) LES COMPETENCES IMPLICITES

Cette théorie a été formulée pour la première fois par la jurisprudence constitutionnelle de la Cour Suprême Etat-Unies dans l'affaire GIBBSON C/OGDEN.
En la matière, le juge constitutionnel Américains reconnaît l'existence de ces compétences et leur constitutionnalité en précisant que pourvu que les fins soient légitimes, qu'elles soient dans la sphère de la constitution, tous les moyens qui sont appropriés à ces fins, qui ne sont pas interdits et qui sont compatibles avec la lettre et avec l'esprit de la constitution, soit constitutionnel.
Cependant, la Cour reconnaît l'existence de compétences implicites pour les organisations internationales.
La charte des Nations-Unies n'a pas expressément accordée à l'organisation le droit d'inclure de ses demandes de réparations les dommages causés à une victime et ses hauteurs.
ANSI , la Cour International de Justice pose la question de savoir s'il faut déduire des dispositions de la charte que les Nation-Unies ont le pouvoir d'assurer à leur agents une protection limitée?
La Cour répond eN affirmant que selon le droit international, l'organisation internationales doit être considérées comme possédant des pouvoirs qu'ils ne sont pas expressément énoncés dans la charte sont par contre nécessaire et conférer à l'organisation en tant qu'essentiel à l'exercice des fonctions de celle-ci.
Mais surtout, l'Union Européenne qui a consacrée la théorie des compétences implicite. La jurisprudence va l'affirmer au cours de divers jurisprudence(avis 1/76,2/91 ect...).

III) LES COMPÉTENCES SPECIFIQUES

Les organisations internationales disposent de 3 types de compétences spéciaux dont la compétence normatives, opératoire et de contrôle.

A)La compétence normative

L'action normative des organisations internationales est très abondantes et très variées.
On peut distinguer d'une part les actes qui déploient leur effet dans l'ordre juridique de l'organisation et d'autre part les actes qui ont une portée externe à l'organisation car ils établissent des règles qui affectent d'autres sujets de droit international.
S'agissant de la compétence normative interne, l'organisation internationale déterminera également la compétence, la composition et les fonctions de ces organes.

B)Les compétences opératoires

Elles sont expressément diversifiées et variées d'une organisation à l'autre en fonction de son objet et des buts de l'organisation.
Ces compétences regroupent la plupart des pouvoirs
d'actions des organisations internationales.

C) Les compétences de contrôle

Ces compétences permettent d'apprécier l'importance croissante que revêt la protection internationales des droits de l'homme.
Ces compétences de contrôle se retrouvent renforcer dans les organisations internationales qui disposent d'un système de contrôle intégré à l'organisation.
Dans le cas où les organisations internationales ne disposent pas d'un système de contrôle intégré,la procédure des rapports périodiques des Etats-Membres à l'organisation sur la façon dont ils s'acquittent de leur obligations statutaires ou conventionnelles à pris une importance considérable.

En conclusion on peut dire que les organisations internationales sont considérées comme des sujets quasi-autonomes de la société internationale ce qui contribue à renforcer les règles fondamentales du droit international public.
Qu'en pensez vous?

01 novembre, 2007

I - Les organisations internationales: Créature juridique

Les OI sont des sujets de droit à part entière. Leurs compétences leur sont attribuées par des traités constitutifs.
Selon GERALD FITZ-MAURICE les OI
sont une association d'état constituée par traité doter d'une constitution,d'organes communs et possédant une personnalité juridique distinct de celle des États membres.
Cette définition nous permet donc de distinguer les éléments de permanence d'OI
Donc il est important de comprendre que ces organisations sont des sujets de
droit crées par des États à travers un traité constitutif.
Les traités ont une origine interétatique(I)et par la suite analyser comment les États membres sont représentés au sein des OI

I- Les origines interétatique des OI

Les États peuvent soit créer des OI soit entrer dans des OI déjà existante.
On retrouve donc les OI dite d'intégration tel que l'Union européenne, mais la plupart des OI restent des organisations de coopération intergouvernementales
En règle générale les OI sont des structures de coopération au sein desquelles les États vont faire valoir des opérations politiques partiellement déterminées.
La stratégie de ces États passe par l'élaboration à la lumière d'un traité constitutif (A) ainsi qu'à la lumière du droit dérivé des OI et leur propres règles (B).


A- Le traité constitutif de l'organisation:un acte mixte

* La double fonction de l'acte constitutif *

L'acte constitutif c'est à dire le traité fondateur se trouve au sommet de la
hiérarchie des actes de droit dérivé adopter par l'organisation.

Ce traité défini ainsi:
- la structure institutionnelle de l'organisation
- le contenu des compétences détenu par l'organisation
- les modalités de réparation des compétences entre les différentes composantes
organiques

A travers l'insertion des clauses obligatoires des textes les rédacteurs
du traité veillent surtout a sauvegarder la supériorité de celui-ci sur les autres traités ou autres obligations juridiques générales auxquelles sont liés les États membres.

* le régime des réserves de l'acte constitutifs *

Une adhésion partielle dans une OI n'est pas permise selon le traité constitutif,ce qui explique que les réserves sont en principe interdites(c'est à dire qu'aucune restriction ne peu être insérée par un État membre ,à titre de précaution)

Une exception est faite lorsque cette réserve est approuver par des organes plénier de l'organisation tel que L'OMS qui accepte qu'une réserve sur le droit de retrait.



Mais cette exception est limitée car on ne peut pas envisagé que le traité
fasse l'objet d'une application différencier pas les États membres.

* La révision de l'acte constitutif *

Une révision du traité constitutif s'impose à l'ensemble des États membres y compris à ceux qui se serait opposés à celle-ci.(L'Etat qui s'oppose à une telle révision est libre de se retiré de l'organisation si le traité lui permet de le faire).

L'article 108 de la charte des Nations-unies:
"Les amendements entrerons en vigueur pour tous autres membres de l'organisation'"

En principe l majorité est requise pour adopté un tel amendement (majorité de 2/3 ou de 3/4).Cependant cette rigueur et quelque peu atténuer par les procédures plus souple d'adoption des révisions de traité constitutif car l'approbation de cette amendement n'est plus systématiquement effectuée à l'unanimité.
Si la perspective d'une révision offre en principe de large possibilité,aux États membres, de modifier le texte ceux-ci ne doivent pas perdre de vue que cet exercice de révision est bordé par des limites.
Les États membres ne doivent pas modifier la philosophie du texte. Il faut qu'ils s'attachent à garantir les objectifs qui ont été adopté par cette communauté conventionnelle et qu'ils respectent les principes généraux établis pas le traité.

Le traité constitutif est un acte qui fixe les modalités du fonctionnement, détermine leurs compétences ainsi que les limites d'une organisation.
Mais il est aussi un acte supérieur aux obligations juridiques qui se confirme par un ordre juridique propre aux OI.


B- Le droit dérivé et les règles propres à l'OI

* Existence d'un ordre juridique propres aux OI *

L'organisation dispose d'un ordre juridique propres plus ou moins élevé cette ordre juridique.
Le droit dérivé qualifié de droit interne de l'organisation constitue le droit de l 'OI, tel que le traité de Maastricht ou le traité d'Amsterdam.

La Convention de Vienne de 1986 sur le droit des traités passé avec les OI précise l'importance des règles de droit dérivés comme partie du dispositif normatif des règles de l'OI.

Ces règles ne sont pas autonomes car elles sont subordonnées à l'acte constitutif. C'est par le traité constitutif qu'on va apprécier la licéité vois le légalité des décisions des actions et mesures privées de l'OI.

* Le contrôle des actes de l'OI *

Ce contrôle est demandé soit de façon systématique, c'est le cas des communautés Européennes qui sont dotées d'une combinaison de principe pour contrôler la validité de ces actes des constitutifs ont sur requête soit des États membres Institutions ou soit des personnes privées.
Le tribunal administratif, est le plus souvent chargé de trancher les litiges entre les organisations et ses fonctionnaires. Et le tribunal à cette occasion contrôle la licéité des décisions individuelles ainsi que les règles statutaires et réglementaires qui s'applique en la matière.
Ce contrôle ne concerne que la relation entre l'organisation et les employés et ne concerne en aucun casles relations de l'organisation avec ses membres.
Une juridiction peu être amener à vérifier la licéité de tel ou tel décision de l'OI à l'occasion de recours contentieux ou sur demandes d'avis consultatif.
Mais ce contrôle demeure une exception, de même que le contrôle des
organisations hiérarchiquement supérieure sur les décisions des organisations subordonnées.

Le contrôle usuel reste celui qu'exerce les États eux mêmes dés lors qu'ils souhaitent apprécier la validité des actes dérivés au regard du droit international
(un contrôle politique, un contrôle de juridiction).


II- Les États et le fonctionnement des organisations

Il convient d'examiner dans cette partie comment un État peut devenir membre d'une OI
et comment soit par retrait ou soit par exclusion un État peut perdre sa qualité de membre (A).Puis analyser comment ses États sont représentés au sein des organes de l'organisation (B).

A- L'acquisition et la perte de la qualité de membre d'une OI

* Acquisition de la qualité de membre *

La procédure d'admission varie selon l'OI.
Le plus souvent cette procédure à un caractères complexe qui vise à garantir que les États s'engagent à jouer le jeu de l'institution et non à la perturber.
L'organisation veille à ce que la majorité des États membres acceptent l'adhésion du
nouvel État afin de garantir l'équilibre de la communauté
conventionnelle.

On distingue 3 catégories de membre:
- les membres à part entière
- les membres associés
- les membres observateurs

Ces membres disposent à des degrés diverses de DROITS et OBLIGATIONS.
Parmi les droits les plus classiques:
- le droit de vote qui peut être pondéré au sein de certaine OI
notamment les organisations à vocation financière où la pondération se
fait en fonction de la souscription au capital social de l'organisation.

Les obligations dont dispose les États sont conventionnelles et statutaires:

- Conventionnelle: cela concerne les obligations relatives à l'engagement des États à collaborer à la réalisation des buts de l'organisation , dans le respect des principes fondamentaux du droit international.

- Statutaire: ce sont des obligations qui sont liées à la qualité de membre comme celles misent à la disposition du personnel qui pourront donc favoriser le fonctionnement de l'organisation.


* La perte de qualité de membre *

Elle peut être le résultat:
- D'un retrait volontaire, c'est une possibilité offerte aux État membre par la charte constitutive de l'organisation.
- D'une exclusion par l'OI
d'un État membre pour non exécution de ses droits. Cette procédure est rarement utilisée car elle prive par définition l'organisation de toute possibilité d'action à l'égard de l'état concerné.

B- La représentation des États au sein des organes de l'organisation

On distingue 5 types d'organes communs a toutes les OI:

1) Organe délibérant:
- Exemple: Assemblée Général des Nations-unies. Cette organe est chargée de définir l'orientation
et l'organisation, approuver son budget et sa gestion financière et de
décider de la mission ou de la suspension ou l'exclusion d'un État membre.

2) Organe de décision:
- Exemple: Le Conseil de Sécurité des Nations-unies
Le conseil des ministres
Toute les OI doivent disposer d'un ou plusieurs organes capable de prendre des décisions indispensable à leur fonctionnement.

3) Organe administratif:
- Exemple: Le secrétariat Général des Nations-unies

Leurs fonctions sont diverses et variées, cela peu être des fonctions purement administratives, fonction de représentation, ou des fonctions politiques et d'exécution.

4) Organe de contrôle:
Peuvent exercer un contrôle juridique, un contrôle financier. Cette fonction de contrôle implique que ces organes soient totalement indépendant des autre organes.
Cette indépendance est liée au faite les organes doivent rendre des décisions transparentes.

5) Organe consultatif:
- Exemple: les comités économique et social de l'ONU
Organe où sont représentés les intérêts économiques et sociaux des États membres. Ils regroupent en général ce que l'on appelle la société civile