13 novembre, 2007

situation de la birmanie et action de l'onu




Birmanie : l'émissaire de l'Onu rencontre Aung San Suu Kyi

30/09/07 : Birmanie : l'émissaire de l'ONU à Rangoun
L'émissaire de l'ONU, Ibrahim Gambari, est arrivé samedi en Birmanie. Sa mission : tenter de convaincre le régime de régler pacifiquement la crise politique. Le diplomate a participé à des discussions Naypyidaw, la nouvelle capitale édifiée par la junte militaire birmane à 400 km au nord de Rangoun. Aucune information n'a filtré de ces entretiens. Dimanche matin, Ibrahim Gambari a rencontré l'opposante Aung San Suu Kyi à Rangoun.
Dans les rues du pays, la tension retombe peu à peu, mais, "même s'il y a moins de manifestations et de manifestants, la révolte va durer", affirme pour sa part Win Min, analyste birman réfugié en Thaïlande.
Les forces de sécurité ont monté des barrages pour parer à de nouvelles manifestations. L'accès au réseau internet a été rétabli. Samedi matin, seules quelques centaines de personnes ont manifesté, avant d'être aussitôt dispersés et pour certaines arrêtées par l'armée.
Depuis quatre jours, la junte birmane réprime le mouvement de contestation. La répression a fait au moins treize morts dont un photographe japonais, selon les chiffres officiels. Selon les manifestants, les victimes seraient plus nombreuses. Des centaines de personnes ont également été arrêtées notamment des moines bouddhistes, chefs de files de ce mouvement de rebellion contre la dictature birmane.
Pour le parti de l'opposante Aung San Suu Kyi, prix nobel de la paix en 1991, le régime militaire a commis "une faute irréparable" au regard de l'Histoire, en chargeant des manifestants pacifiques, dont des bonzes.
Depuis le coup d'état de 1962, la Birmanie est appelé le Myanmar. C'est l'un des pays les plus fermé au monde et qui ne supporte aucune opposition. En 1988, des manifestations dans tous le pays tentent de mettre fin à ce régime, sans succès. Cette année là plus de 10.000 personnes avaient été tuées. Principalement des étudiants.
Le mouvement de protestation, emmené par des moines bouddhistes, a commencé le 19 août après une augmentation arbitraire et massive des prix des carburants et des transports en commun